Ascension de la montagne de Maurel (1770m)
Icône cartographie

Au lendemain de notre arrivée dans les Alpes de Haute Provence et plus particulièrement à Moriez, nous avons prévu de pratiquer une randonnée sur un sommet avoisinant. Ces derniers ne manquent pas et le plus souvent, ils dépassent les plus hauts sommets de la France-Comté qui est le crêt de la neige. Le sommet visé fait quant à lui la « modique » altitude de 1770 mètres. Le temps est annoncé radieux le matin mais comme hier, tôt dans l'après midi, des orages se forment. Ainsi pour éviter de côtoyer la force du tonnerre en montagne, nous décidons de fixer le top départ vers 8 heures. Ce qui forcément nous oblige de nous sortir du duvet vers 7 heures...Ce n'est d'ailleurs pas très profitable à Flo qui semble avoir quelques difficultés à émerger ce matin. Le soleil et la grimpette devraient lui permettre de se réveiller en douceur...ou pas !

Une petite vue se dégage

Petite vue sur le verdon et lac de castillon

Le départ est effectué comme prévu à 8 heures tapante sur le clocher du village de la Mure. Le départ s'effectue depuis l'église où un charmant parking vous y attend. De là, il suffit de monter en direction de la montagne en longeant la mairie et un panneau indique la direction du sommet de Maurel. Un balisage jaune permettra de faire le parcours sans encombre. Mais avant de penser au retour, il faut déjà vaincre le dénivelé qui est de quasi 800 mètres ! A 8 heures, la fraîcheur est encore présente mais très rapidement, après quelques petits virages, le pantalon devient short et le haut damart sport est remplacé par un t-shirt respirant. Il fait déjà chaud et le sommet est annoncé à 2H45. La grimpette continue dans la pinède encore humide de la rosée. On y aperçoit tantôt quelques orchidées, tantôt de jolis papillons. Doucement mais sûrement, nous enquillons la première demi-heure à travers quelques virages et une montée assez droite en direction d'un chemin plus large. Nous croisons alors la Trans-Verdon VTT qui démarre de Barcelonette non loin du col d'Allos. Nous prenons alors en face sur la crête puis continuons notre bonhomme de chemin.

Vue dantesque sur la montagne du cheval

Vue dantesque sur la montagne du cheval en montant le sommet de Maurel

La petite sente se fait de plus en plus divine et celle-ci nous fait monter sereinement la montagne. Assez rapidement, nous atteignons les 1400 mètres d'altitude et cela fait déjà quelques temps que la forêt de pin a laissé sa place à de très jolis cèdres de l'Atlas. La forêt est magnifique. Les plus jeunes spécimens côtoient les plus anciens. La gestion de la forêt certainement en futaie jardinée n'y est pas pour rien. Après quelques petites pauses pour observer le lac de castillon et les montagnes environnantes, nous grimpons une première salve de virages, puis une seconde. Les odeurs de méditerranée nous submergent. Le passage d'un pierrier hébergeant amandier sauvages et cerisiers nous indique précisément où nous sommes sur la carte. Bientôt, nous recoupons à nouveau un sentier large d'exploitation forestière pour reprendre le chemin un peu plus loin (prendre à droite en sortant du sentier, passez la boucle et de nouveau monter en forêt, présence d'un panneau).

Le sommet de la montagne de Maurel

Le sommet de la montagne de Maurel

Moi au sommet

Créateur de partirenvtt au sommet du mont maurel

Tout en suivant le balisage jaune, nous continuons l'ascension qui se durcie quelques fois sans être hors de portée. La récente exploitation du bois donne ici une sensation de bazar mais ceci n'empêche pas de profiter des quelques très vieux cèdres et des sommets somptueux des alentours. Nous voici bientôt à quelques encablures du sommet haut de ses 1770 mètres. Bientôt, la vue d'antennes nous fait croire à l'arrivée mais il faut, en faite, continuer encore un peu, traverser un joli plateau herbeux pour enfin toucher la borne du sommet et embrasser la vue panoramique du lieu. Les vues méritent les efforts consenties. Nous distinguons bien-sûr le lac de castillon, toujours le sommet de Chamatte (1879m), le pic de rent (1974m), la montagne du cheval blanc... Bref, nous en prenons pleins les mirettes même si le temps un peu nébuleux et que quelques nuages orageux commencent déjà à pointer le bout de leur nez.

Sélection de panoramas

Panorama sur la montagne de Chalvet

Panorama sur la montagne du cheval

Panorama depuis le sommet de Maurel

 

Quelques photos plus tard, nous remarquons que nous avons mis environ 2h45 pauses comprises pour faire l'ascension. Il n'est pas 11 heures et nous décidons de commencer la descente car les nuages s'amoncellent et l'orage risque d'arriver tôt en début d'après midi. Nous ne pressons pas le pas pour autant mais décidons de faire le chemin en sens inverse car la seule possibilité de boucle est d'utiliser les gros sentiers d'exploitation forestière. Ainsi, nous voilà reparti dans l'autre sens avec des vues finalement très différentes. La descente s'effectue sur un bon rythme mais attention aux genoux et aux chevilles. Nous passons le pierrier, les virages et décidons de pique-niquer dans un de ceux-ci. Peu de temps après, nous voilà repartis car des coups de tonnerre se font entendre. La traversée de la transverdon VTT signifie la dernière partie de la descente qui sera un peu douloureuse pour les genoux mais finalement à 12h30, nous serons de retour sous les arbres de la place du village à rêvasser sur cette sortie et à regarder le très joli cadran solaire apposé sur l'église du village.

 Belle vue sur les montagnes

Panorama depuis le sommet de Maurel

Conclusion

Le sommet de Maurel depuis le village de la Mure est une ascension sans grande difficulté si ce n'est le dénivelé de 800 mètres. La montée reste assez progressive et en adaptant un rythme correcte, vous tiendrez les 2H45 prévu pour la grimpette. La forêt est magnifique, les sentiers également. On se régale des senteurs, des paysages, de la faune et de la flore présente ici. Ce coin très calme en ce début juin ne peut-être qu'une bonne idée de balade sportive pour observer la géologie du secteur qui est somme toute très montagneuse. La vue finale est splendide sans être hors norme mais elle vaut sans problème le détour et les quelques douleurs et gouttes de sueurs qui parsèment le parcours.



Posté le 17/06/2013 à 18h04 par Loic
M.à.j le 21/06/2013 à 18h32

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