Traversée de la réserve naturelle du Vercors en raquettes
Icône cartographie

Pour nos vacances d'hiver, Flo et moi avions pensés à une sortie en raquettes en dehors du massif Jurassien que nous côtoyons souvent. En France, il ne manque pas de destination : Alpes, Pyrénées, Auvergne, Vercors... Tiens le Vercors ? Nous avons eu l'occasion de lire plusieurs récits sur ce massif via le magazine carnets d'aventures. Nous cherchons alors ce qu'il se fait sur ce massif. Nous tombons alors par hasard sur une petite société qui propose des sorties sur ces montagnes. Vercors Escapade retient notre attention sur une sortie de trois jours appelée « Vercortica ». Cette sortie s'effectue avec un guide de moyennes montagnes. Nous pensons alors qu'il serait plus prudent de partir avec quelqu'un connaissant le terrain et puis ce serait aussi une autre expérience que de partir accompagné. Nous préparons la sortie en optimisant notre liste de matériel via des randonnées dans le haut Doubs (Le Grand Taureau et le Chasseron).

 

Panorama hivernale vercors

Le jour "J" se rapproche et nous partons direction Grenoble via le train et nos gros sacs à dos (un Vaude Cimone pour Flo et le Millet treklite 60 + 10 L pour moi). La neige semble manquer alors que nous sommes fin Janvier tampis, nous verrons bien. Arrivés à Grenoble, nous en profitons pour acheter deux cagoules car pour sûr le froid est annoncé ! Notre point de rendez-vous est prévu à Corrençon-en-Vercors. Pour s'y rendre, nous prendrons un bus Transisère à la gare routière de Grenoble. Le réseau de bus ici, ce n'est pas de la rigolade ! Comme quoi tout ceci n'est qu'une volonté politique. A ce moment là, nous pensons être que tout les deux mais nous remarquons une personne attendant le bus avec des raquettes et un gros sac. On commence alors à se dire que nous ne serons pas tout seul. C'est chose confirmée lorsque nous disons que nous faisons la Vercortica. Un homme aussi dit qu'il sera de la partie. Arrivés à Villards-de-Lans, il ne reste que les 4 participants de la Vercortica et le chauffeur nous emmène à Corrençon-en-Vercors (attention transport sur demande).

Nous arrivons à ce fameux village vers 16 heures et nous avons rendez-vous avec notre guide vers 17 heures. Nous en profitons pour discuter avec nos collègues. Christiane et Serge sont deux Parisiens en quête tout comme nous de beaux paysages. Comme toujours au début il est difficile de cerner les gens : leurs passions, leurs habitudes et surtout leurs attentes de ce voyage. C'est pour cela que je suis assez peu enclin à voyager à plusieurs car ceci entraîne souvent des complications que j'expose sur mon article « Pourquoi partir ?». 17 heures nous nous dirigeons vers notre gîte pour rencontrer notre guide Stéphane. Les présentations faites, nous passons aux choses sérieuses : la nourriture. Deux solutions sont possibles par rapport à la nourriture. Soit on souhaite partir léger et donc on mise sur le lyophilisé, soit on aime la bonne nourriture et les épaules souffrent les premiers jours. Stéphane aime la nourriture et c'est lui qui a fait les courses pour nous cinq pour les 3 jours de randonnées.

Je lui pause alors la question fatidique : « Comment as tu fait pour préparer ce qu'il fallait prendre ? ». Je lui avance alors la théorie qui tourne en hiver autour des 2000 à 2500 Kilo calories (kca) jour/personne. Il est alors étonné et dit qu'il fait ça « à la louche » et préfère prendre plus que moins. C'est une réponse qui convient parfaitement à mon ventre... à mes épaules un peu moins ! En revanche, nous apprécions tout particulièrement le fait que la nourriture soit en majorité des produits « bio ». Les discussions s'enchaînent et très vite nous regardons le chemin que nous devrions emprunter durant ces trois jours sur la carte. Le repas et la nuit à l'auberge seront excellents et nous recommandons fortement « Les 2 moucherolles » qui est un gîte typique du coin. Le lendemain matin, le petit déjeuner est prévu pour 8 heures.

 

Le départ est donné vers 9 heures et dehors il fait un petit -12 ° C :

Lapiaz dans le Vercors (formation calcaire)Dehors, il fait un « petit » – 12 ° C ce qui est excellent pour ne pas avoir trop chaud durant la partie montante.SourireNous partirons assez tardivement (vers neuf heure) alors que nous avons une vingtaine de kilomètres à couvrir. La neige n'est pas présente à Corrençon-en-Vercors et nous espérons la trouver un peu plus haut en altitude. Les raquettes sont donc sur le sac et cela ajoute quelques 2,4 kilogrammes sur le dos. Le poids pèse alors sur les épaules dès le début ce qui n'est pas bon signe ! Le ciel est couvert mais nous aurons quelques apparitions du soleil. Le sol est quant à lui gelé mais nous avançons à bon rythme car nous n'avons pas les raquettes. Les paysages sont sympathiques et nous apprécions tout particulièrement les dalles calcaire appelées « lapiez  ou lapiaz» qui tapissent le sol. La marche continue et la bonne humeur est de mise. Pourtant la journée est loin d'être finie et il faudra encore beaucoup marcher dans de plus en plus de neige. Ce soir, nous devons arriver à un refuge de montagne nommé « la Jasse du Play ».

 

Espérons qu'il y ai de la place pour nous car nous n'avons pas pris de tente ! Nous continuons en suivant le GR 91 et la fatigue se fait ressentir. Après une montée à l'intérieur d'un canyon sympathique nous arrivons à 1600 mètres. La neige se fait de plus en plus présente mais ayant la « flemme » de passer les raquettes et étant donné que la neige est dure, je ne souffre pas trop. A 17 heures, nous entrevoyons le refuge et le plus haut sommet du Vercors : le grand Veymont (2341m) est juste derrière le refuge. Magnifique point de vue. Au refuge, nous nous rendons compte qu'il y a déjà pas mal de monde. Il s'agit d’en-faites de 16 scouts enfin d'« éclaireurs de France». Par chance 8 courageux décident de dormir dehors en tente ce qui fait que nous aurons assez de place pour dormir dedans. Nous nous installons en haut de l'escalier et décidons de faire fondre de la neige pour récupérer de l'eau. A savoir qu'une source coule à 15 minutes à pied du refuge vers l'Ouest (suivre les cairns). Pour autant, nous préférons faire fonctionner notre réchaud Elderide Hexon afin de voir comment il se débrouille pour faire de la neige.

Réchaud fondant de la neigeUn chef scout nous dit qu'il est peu intéressant de faire fondre de la neige car le rendement est médiocre. Certes ça nous le savions. Pour autant nous ferons fondre pour deux litres d'eau en à peine un quart d'heure. Cette expérience confirme le très bon fonctionnement de ce réchaud multifuel. A propos de réchaud, nous avons eu le débat de l'utilisation du réchaud à gaz en hiver avec Stéphane. Pour moi il était assez « dangereux » de prendre un réchaud à gaz avec des températures négatives. En effet, il faut savoir que les bouteilles de gaz sont composées pour la plupart de Butane et de Propane. A ce propos, nous vous invitons a venir lire le test du réchaud multifuel Elderid Hexon et de l'article : Quel réchaud choisir ?.

Le propane brûle bien même s'il fait froid. Par contre, le butane lui a vraiment des problèmes pour se projeter en dessous de 0 ° C. Ce qui fait qu'au départ, on brûle le propane jusqu'à arriver au butane et à ce moment là, il peu y avoir des surprises. Stéphane lui m'explique n'avoir jamais eu de problème. La soirée se passe bien même si nos amis « les éclaireurs » sont un peu bruyants !

 

Nous mangeons un bon plat de riz agrémentés d'un peu de tout ce que nous avons. Il est marrant de voir que chacun d'entre nous essaye de « vendre » ce qu'il a dans son sac en espérant devenir plus léger pour le lendemain. Nous parlons de tout est de rien mais aussi de la journée de demain. Les langues commencent à se délier et il commence à y avoir de la cohésion au sein du groupe même si Serge reste plutôt réservé. Les aliments sont ficelés et suspendus au plafond car ce refuge est connu pour y avoir des occupants la nuits : des lérots. Les lérots aiment manger un peu tout ce qu'ils trouvent. Vous serez prévenusSourire. D'ailleurs ils auraient réussis à grignoter deux de nos pommes...

La nuit est fraîche mais les duvets Vaude Icepeak 1000 nous offrent une chaleur réconfortante. Cette nuit dehors pour sûr il fera froid et quelques flocons virevoltent dans les airs. Les ronflements sont légions dans les nuits de refuges mais là il semblerait que certains éclaireurs aient abusés de vin blanc ! Il pourrait être bon de prendre des boules quies pour les plus sensibles ! La nuit est quand même réparatrice et le levé est frisquet. Il faut au lever rapidement s'habiller. De bonnes chaussettes (par ex : des Xsocks), des sous-vêtements thermiques (par ex : Damart sport), un t-shirt chaud (si vous êtes frileux) + une veste windstopper ou une polaire et bien-sûr un pantalon moyennement chaud ou très chaud si vous êtes frileux. Dehors, pensez aux gants de soie pour la première couche et des gants plus chaud au besoin par dessus et bien-sûr un bonnet car 50% de la chaleur sera perdue par votre tête.

Le grand Veymont (2341 mètres), massif du Vercors

 

Le GR 91 entre montagne et brouillard en direction du refuge de Chamailloux :

Les 20 kilomètres de la veille ont laissé des traces sur les épaules et les pieds. Ce second jour doit nous amener vers le refuge de Chamailloux. Pour ce faire il faudra marcher 17 bons kilomètres dans la neige. Le petit déjeuné est pris dans le refuge et notre départ est imminent. La neige tombée la nuit a transformée la neige en la rendant plus souple. Nous chausserons finalement tous les raquettes un peu plus loin car en chaussures nous nous enfonçons de trop. Nous effectuons un petit détour en quête d'une source mais nous la manquons. Nous en trouverons une un peu plus loin lorsque nous passerons en dessous du grand Veymont. Le grand Veymont est vraiment un joli pic à observer.

En hiver, il est recommandé de le gravir avec prudence et même avec crampons et piolet. Nous le contournerons juste pour plus loin gravir un passage à 1900 mètres. Nous trouverons la fameuse source. Je remarque que le GPS Garmin que je possède avec la carte Topo V2 est vraiment un atout confortable pour trouver les sources car ces dernières sont indiquées et peuvent être même recherchées. L'eau liquide est rare sur les haut plateaux du Vercors alors faites bien attention d'en emporter suffisamment ou de passer près des sources qui ne sont pas toujours accessibles s'il y a beaucoup de neige ! Le soleil donne un peu de sa chaleur mais très vite, nous sommes rattrapés par des nuages et la neige commence à tomber. 

Montagne enneigée, vercors

Le ciel se fait menaçant et nous nous engageons vers une bonne montée qui doit nous faire monter vers 2000 mètres d'altitude. Nous suivons une trace en hors piste. L'avantage dans le Vercors, c'est que la végétation est peu dense ce qui permet de faire du hors piste sans être gêné par celle-ci. Par contre, il faudra faire attention à ne pas tomber sur une des falaises disséminées un peu partout dans ce massif. Serge engage la trace et nous le suivons derrière. Plus loin, nous sommes en dévers ce qui représente une grosse difficulté en raquettes. En effet, dans un dévers, les raquettes glissent et les jambes souffrent pas mal. Il ne faut à cet endroit surtout pas chuter car il serait difficile d'enrayer la chute sans piolet. Passage délicat donc et fatiguant. Nous passerons sans encombre pour arriver dans une combe magnifique. 1900 mètres, les nuages commencent à nous boucher la vue. Nous continuons un peu et nous distinguons rapidement le mont Aiguille avant d'aller manger dans un refuge glaciale sans poêle (cabane des aiguillettes).

Vue sur le vercors

Ce refuge d'après Stéphane est très froid en hiver, il vous faudra donc un bon duvet si vous souhaitez y dormir ! Le repas est pris avec deux « anciens » du pays qui sont venus en ski de randonnées pour la journée. Le brouillard devient de plus en plus dense. Après avoir mangés en sortant, on ne voit plus rien du tout ! Ambiance garantie:-). Nous avons une petite fenêtre pour distinguer les montagnes au loin, magnifique ! Puis nous sommes repris par le brouillard. Il devient alors difficile de se diriger. De plus à cet endroit, il faut faire attention car la falaise n'est jamais loin. Une bonne connaissance du terrain, une boussole et un GPS sont indispensable par un temps pareil dans le Vercors ! A savoir que d'après Stéphane, 10 personnes n'ont jamais été retrouvées dans le Vercors... Nous nous engageons donc dans ce brouillard épais et une petite montée fait augmenter le rythme cardiaque. Nous suivons les traces et le plat arrive et fait du bien.

 

L'ambiance « Vercors » avec ce brouillard est superbe mais aussi effrayant. Nous redescendons vers la plaine de quéry mais la vue est un peu avare car le brouillard cache le tout. La descente est superbe et la poudreuse est au rendez-vous. Nous passons à côté d'un grand arbre (un pin) qui semble perdu au milieu de cette plaine. Plus loin une carrière Romaine montre encore quelques roches calcaire taillées qui auraient servies plus tard à la construction de la cathédrale de Die (plusieurs kilomètres)! La descente est annoncée en direction du refuge de Chamailloux et la vue petit à petit se dégage pour nous offrir une vue somptueuse sur le Mont Aiguille et le massif du Dévoluy qui culmine à 2800 mètres.

Vue sur le massif du Dévoluy

Le chamailloux n'est toujours pas à vue et il faudra monter et descendre des petites bosses entre les pins à crochets pour plus tard distinguer ce refuge octogonal ressemblant à une yourte. Juste en face une vue splendide sur le mont Aiguille s'offre à nous. La journée fut tout de même assez rude et les pieds commencent à souffrir. Ce soir, il faudra veiller à les soigner car les frottements provoquent des ampoules qui peuvent faire souffrir voir provoquer une fin précipitée de la randonnée suite à une infection par exemple. Le refuge est sympa et il y fait bon. Nous y trouverons deux belges en raquettes partis depuis trois jours, un couple de skieurs limousins et un jeune homme seul à pied. La soirée s'annonce radieuse. Tout le monde se parle, échange les bon coins, les belles vues. Je discute plus particulièrement avec le couple de skieurs qui tractent une pulka (sorte de luge ou l'on met les affaires). Ils adorent aussi le VTT et ont effectués la GTJ (Grand traversée du Jura) et ont adoré ! Tant mieux, avec Florence nous adorons le Jura et projetons de faire également la GTJ VTT ! La soirée est superbe et est plus calme que celle de la veille. Le repas est agréable, nous mangeons plus qu'il ne faut. La nuit s'annonce bonne mais s'était sans compter de mon nouvel ami qui ronflait un peu et de Serge !

Panorama sur le massif du Dévoluy

Troisième jour, un soleil généreux et une descente engagée :

Troisième et dernier jour déjà. Nous avons déjà bien profité des magnifiques paysages qu'offre la réserve naturelle du Vercors. Aujourd'hui, le soleil est radieux ce qui permet d'avoir un autre regard sur ce massif. Hier soir, nous avons décidés de rentrer par le cirque d'Archiane et une grosse descente nous y attend ! Mais avant de partir, Stéphane nous fait visiter la grotte des résistants.

Le mont aiguille (montagne dans le vercors)

Un peu d'histoire :

En effet, il faut savoir que le Vercors a été un bastion de la résistance française durant la seconde guerre mondiale. La grotte située en dessous (côté nord) du refuge du chamailloux a une histoire. En juillet 1944 alors que le débarquement a lieu en Normandie, les Allemands décident d'aller « dénicher » les résistants dans le Vercors. Les résistants occupent des endroits stratégiques appelés « pas ». ces endroits sont des cols qui permettent d'avoir un avantage stratégique sur l'adversaire. Malheureusement, un pas cède au niveau du grand Veymont. Ce pas se situe au dessus d'eux ce qui fait que les 25 résistants se font surprendre et se réfugient dans cette grotte. Les allemands pour les faire sortir se sont positionnés en face avec une mitrailleuse. Des grenades furent aussi lancées par au dessus. Sur 25 seulement 18 d'entre eux se sauvèrent après deux jours d'assauts. Ils réussirent à prendre la fuite lors d'une journée où le brouillard tomba. Il existe un monument où les résistants tués furent enterrés.

Voilà donc pour le passage historique. Signalons tout de même qu'à cet endroit, nous aurons une magnifique vue !

Nous repartons donc en direction d'Archiane. Nous suivons encore le GR 91 mais bientôt nous accrocherons le GR93. Nous sommes à l'extrême sud du Vercors. Le soleil rayonne sur les monts des alentours (glandasse...) et la vue sur le massif du Dévoluy, le mont aiguille et le grand Veymont est somptueuse. Le GR 93 est assez difficile à trouver et nous ferons du hors piste dans une poudreuse magnifique mais de plus en plus lourde à cause du soleil. La fatigue des deux jours précédents se fait sentir mais la beauté du paysage permet de continuer. De toute manière la grosse descente arrive très bientôt.

Panorama hivernale vercors

Et quand on dit grosse descente, ce n'est pas un mensonge ! Face à nous le vide est impressionnant. Nous décidons de manger au soleil avant d'entamer cette partie ardue. Dernier repas, dernier clin d’œil au Vercors. Stéphane décide alors de chauffer de l'eau avec son réchaud à gaz pour faire un café. Étrangement, le gaz commence à avoir du mal à se projeter. A mon humble avis, le propane avait été consommé et le butane commençait à être trop froid ! Si notre aventure avait duré plus longtemps alors peut être y aurait-il eu des soucis pour chauffer notre riz ! Les raquettes sont déchaussées et la descente s'annonce fastidieuse car au soleil tout va bien mais dès que nous passons dans la végétation, la glace se loge sous la neige...glissades garanties ! Il faut donc faire très attention car la pierrée est verticale. La technique la plus appropriée consiste à faire des « pas chassés » c'est à dire mettre ses jambes perpendiculaire à la pente.

Falaises vercors

Quelques petites chutes plus tard, nous avons passés le gros de la descente non sans adrénaline ! Nous continuons vers le cirque d'Archiane où nous passerons une autre zone dangereuse. Cette fois-ci le danger est au dessus de nos têtes. En effet, d'énormes falaises surplombent et avec le dégel les blocs rocheux pourraient sans aucun doute nous écraser. D'ailleurs, pour le frison, nous entendrons tomber un bloc en face de nous. Un bon gros bruit qui fait froid dans le dos !Ici, c'est le domaine des grimpeurs mais aussi et surtout des chamois et autres mouflons. Il faut savoir que dans ces zones de chutes de pierres, la partie la plus dangereuse se situe de 10 à 30 mètres de la falaise. On l’appelle « la zone de mort ». En cas de chute de pierre, il est recommandé de se plaquer contre la paroi...

La descente continue et les genoux ainsi que les pieds chauffent.  Au dessus de nous il y à une vire (vire d'archiane) qui peut se faire quasiment sans matériel (attention très dangereux quand même!) es batons de marche servent vraiment. Les feuilles cachent de petites pierres, attention aux chutes Christiane ! Dans des descentes pareilles, de bonnes chaussures sont indispensable de préférence montantes pour la pierrée car cela protège vos chevilles. Nous arrivons bientôt à Archiane, dans le brouillard alors que là haut il fait si beau. De la nostalgie bien-sûr. Trois jours c'est évidemment trop court pour profiter de tout le potentiel du Vercors et nous nous faisons une promesse : celle de revenir en été pour y voir la faune et la flore pendant au moins une semaine. A bientôt le Vercors ! Sourire

 


 

En conclusion :

Mer de nuageSuperbe trek de trois jours et superbe traversée dans ce Vercors malheureusement peu enneigé pour cette période ! Nous nous sommes régalés de cette ambiance que dégage le Vercors et les paysages associés. Bien-sûr, nous remercions nos sponsors que sont cyclo-randonnée et Vaude pour nous avoir fournis du matériel à tester (Sac de couchage, veste de pluie, réchaud...). Nous remercions également la société Vercors Escapade qui organise des voyages de tout niveau. Et plus particulièrement Stéphane notre guide pour sa gentillesse, sa joie de vivre et sa passion qu'il transmet autour de lui. Merci pour la découverte de cet endroit merveilleux qui vaut le détour et le plus grand des respect.

L'organisation fût très bien ficelée avec suffisamment de liberté. Les distances et les circuits étaient très bien même si le premier jour on se sentait sur une « autoroute de randonneurs ». Plus loin, le côté naturel l'a emporté. Je regrette juste ne pas avoir fait un sommet de plus de 2000 mètres d'altitude afin d'avoir une vue hors norme sur la faille du Vercors. Pour autant, nous pensions que cette Vercortica serait un peu plus « engagée » d'où notre choix d'opter pour un guide de moyenne montagne. Nous recommandons donc cette sortie sportive aux personnes ayant le goût de l'effort mais n’aimant pas se soucier du parcours de l'orientation et de l'organisation qu'une telle traversée représente. Si nous devions re-prendre un guide, ce serait pour un stage d'alpinisme (marche sur glacier, en-cordage...) mais pas pour une « simple » traversée comme celle-ci. Pour autant, nous avons vraiment apprécié ce trek et nous ne pouvons que vous conseiller d'user et d'abuser des services de Vercors Escapade qui propose sur cette « Vercortica » un excellent service et un guide humain et passionné par ce qu'il fait.



Posté le 13/02/2011 à 15h58 par Loic
M.à.j le 07/08/2012 à 10h15

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